Le réseau écarlate

(écarlate network – during world war II ) source: Jack Vivier

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Sous l’autorité du Bureau central de renseignements et d’action (colonel Passy), le réseau Écarlate, né en octobre 1943 à la suite du réseau Ophélie, démantelé, englobe la région 5 et au-delà jusqu’en Charente.
Son chef Svagrowsky, dit « Victor », réside à Lyon ; il prend contact avec Robert Mounier, militaire du corps aérien.

En Indre-et-Loire, le réseau Écarlate comprend, en 1943, neuf agents P2 rémunérés par la Résistance, quelques agents P1 et quelques bénévoles, dont deux boîtes aux lettres, Criquelot, cafetier, et Lépinoux, préparateur en pharmacie.
En 1944, on compte vingt-et-un agents P2. Ils ont pour mission d’assurer les opérations aériennes, les liaisons avec les FFL, le départ du courrier, la réception des fonds, la réception et le départ des agents ainsi que les parachutages d’armes. Parmi les participants, Félix et son frère Martin, tous les deux originaires de l’île de Sein et le breton Jean Benech, animateurs de grande qualité et plein de fougue.

Les sous-réseaux : celui de Luzillé est dirigé par Jacques Nolle, celui de Châteauroux par Lucien Germereau, celui de Loches par Lucien Chassaing. Robert Mounier est le chef du sous-réseau de Tours et reçoit l’aide de Charles Coullaré.
A noter, leur professions variées, leur jeunesse, leur apolitisme et le fait qu’ils sont déterminés et vaillants.
Deux témoins interrogés ont permis de retracer l’activité du réseau Écarlate : Robert Mounier et Charles Coullaré.
Des sources écrites, notamment l’ouvrage de Bernard Briais, ont souligné le rôle agissant de Robert Maurisset, professeur d’anglais à Loches et celui de James Thireau à Genillé.

Activités du réseau Écarlate : recherche de terrains, parachutages et atterrissages en 1943.
Jacques Nolle au château de la Brosse, sur le terrain « Planète » pour les Britanniques ou « Poulpe » pour les Français, participe aux opérations suivantes à Luzillé :
Sabine, 19-20 avril 1943
Jeannette, 13-14 mai 1943
Louisiane, 12-13 juin 1943
ainsi qu’un parachutage d’armes le 16-17 Juin 1943.
Mais l’arrestation de Jacques Nolle, le 11 novembre 1943, met fin provisoirement aux atterrissages et parachutages sur ce terrain.

Par contre, sur le terrain du « Chant d’oiseau », proche de Luzillé, le parachutage d’armes du 15-16 juillet 1943 pour le maquis d’Épernon est un succès.
En 1944, sur le terrain « Planète » se déroulent plusieurs opérations : 3l mars-1er avril 1944 : « Diligence », atterrissage
9-10 mai : « Minor », atterrissage
7-8 juillet : « Palais », atterrissage du capitaine Turner mais Per Hysing Dahl ne peut atterrir !
A Ferrière Larçon, parachutage d’armes en présence de Camille Girault le 1er mai.
Au Petit-Pressigny, à la Chichardière, parachutage d’hommes le 5-6 juin 1944.
Le 9 juin 1944, Bellanger est arrêté ; Coullaré se réfugie à la Chichardière.
En juillet 1944, le parachutage d’armes Cabaret sur le terrain « Toubib » se déroule favorablement.
En août 1944, c’est un véritable manège aérien qui se poursuit.

Liste des réseaux et mouvements de la Résistance intérieure française:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_r%C3%A9seaux_et_mouvements_de_la_R%C3%A9sistance_int%C3%A9rieure_fran%C3%A7aise

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